mercredi 31 octobre 2007

Google Search, Ads & Social

Google Search, Ads & Social

Suite de Google Search, Apps & Maps, ce deuxième volet étant consacré, d'une part, à l'étroite corrélation entre Search & Ads et, de l'autre, à OpenSocial.

Pour une lecture plus confortable, j'ai réuni les deux fichiers en un seul PDF téléchargeable (645 Ko) : Google Search, Apps, Maps, Ads & Social.

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Sergei Brin affirme non sans raison que Google est le meilleur sur la monétisation par la pub ([We] are able to better monetize advertising than any competitor), notamment avec la pub contextuelle ciblée sur le contenu. Voilà pourquoi les deux éléments du binôme Search & Ads sont indissociables l'un de l'autre.

Schmidt évalue globalement le marché publicitaire entre 750 et 1000 milliards de dollars (voir Didier Durand sur ce point) et envisage rapidement de mettre en place des nouveaux modes de tarification pour les pubs, le paiement sur les ventes, par exemple (We would like to see people pay for the sale). Brin ajoute que pour les achats importants, Google voudrait donner la possibilité aux annonceurs de déterminer leurs tarifs (Want to offer advertisers opportunity to pay however they want).

Vinton Cerf anticipe que l'activation des zones sur des écrans tactiles pourra aussi être exploitée pour la pub (You can sensitize the digital image in the screen, and click on things, open a window, and give you information; can even allow purchases).

Ainsi, sur YouTube (où, selon Rosenberg, les utilisateurs chargent 8 heures de vidéos chaque minute !), les pubs se transforment en gadgets, ou widgets, et Brian Axe assure que vous pouvez suivre à la trace une soixantaine d'interactions diverses avec ces pubs (Can also track over 60 interaction types with the ads). Un paramètre particulièrement important, puisqu'il n'y a pas de pub possible sans mesure a posteriori.

Toujours à propos des gadgets Google, Jessica Ewing précise que le système de personnalisation des pages iGoogle en propose 20 000 pour l'instant (plus 200 000 flux), avec possibilité d'importer des applis tierces (un compte courriel Yahoo, par exemple). Une nouvelle version d'iGoogle a d'ailleurs été lancée le matin même de la présentation. [Début]

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Du reste, les API sont à la base de l'ouverture de Google vers les réseaux sociaux, comme nous allons le voir avec la présentation d'OpenSocial.


Mais voyons d'abord ce que disent Schmidt et Brin de ces réseaux sociaux, même s'ils se refusent à commenter le deal non conclu avec Facebook, en ne laissant percer que des petites phrases :

Brin : certains de nos concurrents peuvent être tentés de mettre des sommes énormes dans des partenariats. Nous préférons finaliser des accords économiquement viables. (...) S'ils veulent dépenser des milliars de dollars, grand bien leur fasse. (Some of our comeptitors might be willing to spend large amounts of money on some partnerships. We are interested in doing sustainable economic deals... If someone wants to throw billions of dollars out there, they can spend those billions of dollars.)
Question : On social networking, what is your goal? What is the opportunity?

Schmidt : We have both, and more is better. Very clearly, social networks as a phenomenon is very real… there are companies, Ning comes to mind, which are using the notion of a social community as part of some broader agenda. I would encourage you to take the phenomenon seriously.

Question : Sur les réseaux sociaux, quels sont vos objectifs ? Quelles sont les opportunités à saisir ?

Schmidt : Nous avons les objectifs autant que les opportunités, et le plus est le mieux. En clair, les réseaux sociaux sont un véritable phénomène… Il y a des sociétés, comme Ning, qui inscrivent la notion de communauté sociale au sein d'un programme plus vaste. J'encourage tout le monde à considérer ce phénomène très sérieusement.
Ce que veulent les utilisateurs, c'est plus de partage, plus d'accessibilité (Users want sharing, accessibility).

Vinton Cerf voit les réseaux sociaux et les principes d'organisation qui vont avec comme un enjeu primordial pour Google (Social networking is a very important organizing principles. Space is. Time is. Your social network is another organizing principle. Seeing all three representing big opportunities to Google.)

Pour Brian Axe, les réseaux sociaux sont également un nouvel "inventaire" dont il faudra apprendre à cueillir les signaux, moins évidents que pour la recherche, afin d'en rentabiliser la monétisation par la pub (Signals are not as clear as on search... New types of signals: turn into a science... Also new inventory types, including social networking. High usage, but not high monetization).

C'est très probablement ce que Google se propose de faire avec le lancement d'OpenSocial, le scoop révélé par Techcrunch, dont Sergi nous dit que ce ne sera pas, « comme beaucoup le pensait, un énième réseau, mais un dénominateur commun à tous les réseaux (ou en tous cas un certain nombre d'entre eux). »

Lire le communiqué de presse chez John Battelle, qui s'interroge : Facebook et MySpace joueront-ils le jeu ? (here's the big question: Will Facebook and Myspace play?).

Parmi les parties prenantes à l'initiative (réseaux et développeurs, liste très probablement destinée à s'étoffer, cf. Zlio) : Orkut, Salesforce, LinkedIn, Ning, Hi5, Plaxo, Friendster, Viadeo, Oracle, Flixster, iLike, RockYou, Slide (ces derniers étant les premiers pourvoyeurs d'applis sur Facebook...).



OpenSocial, le troisième espace, comme le définit fort à propos Richard MacManus, est le pari de l'ouverture (y compris avec la messagerie instantanée) contre une logique fermée et propriétaire, celle de Facebook (qui développe son propre langage et son propre environnement de développement), pour mettre en commun les données utilisateur (les profils), le graphe social (ou SocialStream) et la traçabilité des activités, le tout provenant évidemment d'une grande variété de sources.

Car Google ne va pas s'arrêter en si bon chemin, puisqu'il va résolument vers la centralisation des données, notamment avec son tableau de contrôle marketing, comme nous l'explique Google Operating System :


Et oui, je vous le disais il y a plus d'un an : nous sommes tous fichés !

Nous l'étions déjà, mais les données afférentes restaient éparpillées, pas ou peu exploitées.

Alors que maintenant elles seront décortiquées, analysées, soupesées, évaluées, monétisées, etc.

Donc la question est : entre le profilage signé Facebook et le profilage signé Google, lequel choisirez-vous ?

Allez, moi je prends les deux ! Ils vont bien me faire un prix...

Ce qui est sûr, c'est qu'entre une approche propriétaire, fermée, et une logique ouverte (Facebook + Microsoft vs. Google, dans ce cas), le Web a toujours opté pour la seconde en dépit des fortes résistances - voire des monopoles - des tenants de la première. [Début]


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P.S. À noter que l'action Google, qui a terminé hier à 694,77 $ après avoir atteint 699,91 $ !, va très probablement pulvériser le seuil des 700 $ aujourd'hui, en continuant comme si de rien n'était sa progression insolente...


Done!

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mardi 30 octobre 2007

Google Search, Apps & Maps

Google Search, Apps & Maps

À venir : Google Search, Ads & Social
En post-scriptum, voir également l'anticipation du nouveau système de pub de Facebook...

Pour une lecture plus confortable, j'ai réuni les deux fichiers en un seul PDF téléchargeable (645 Ko) : Google Search, Apps, Maps, Ads & Social.

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Le jour de la présentation de ses résultats du 3e trimestre 2007, Google, qui ne nous avait pas habitué à ça, se fait voler la vedette par Microsoft.

Qui inflige même un double camouflet à son rival de Mountain View : lui ravir le partenariat dans Facebook, et afficher des résultats trimestriels florissants (+27%), avec une action dont la valeur part en flèche dans la foulée. De quoi mettre un peu de jus dans l'encéphalogramme !

Si cette orientation continue, il va falloir que je révise mon jugement...

C'est ainsi que la présentation des résultats financiers de Google, qui fait volontiers débat, semble avoir été totalement éclipsée par l'annonce quasi-contemporaine par Microsoft de sa participation dans Facebook, à mon avis son deuxième plus gros coup réalisé à ce jour sur le Web (le premier fut l'indécente éviction de Netscape). Hier j'ai eu Steve le fac...étieux au téléphone, il arrivait plus à parler tellement il rigolait, c'est vous dire !

Mais bon, ça ne signifie pas pour autant que les infos communiquées par Google en cette occasion sont sans importance, loin de là. Voyons un peu de quoi il retourne.


La plupart des commentaires sont tirés des entretiens de Google avec la presse financière, retranscrits sur le blog Tech Trader Daily de Barron's : Source : Google Meets the Financial Press

J'ai mixé les différentes réponses en fonction des arguments considérés...

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Sur la recherche universelle, Eric Schmidt prévient que Google avait parié sur un effet positif pour l'utilisateur final et négatif pour les recettes publicitaires. En fin de compte, les résultats se sont avérés entre neutres et positifs pour les annonceurs et Google, mais très positifs pour l'internaute.

Il ajoute que les problèmes liés à la recherche sont considérables, fondamentaux et pas encore résolus : « Nous n'avons encore aucun moyen de thésauriser les connaissances des experts pour les réinjecter immédiatement dans la recherche. Comment pourrions-nous rapatrier les immenses connaissances de la masse des internautes qui utilisent Google au quotidien. L'une des réponses transversales au Web est naturellement le contenu de qualité, par exemple comme Wikipedia ou d'autres. »
Search is not a solved problem. We have no way of capturing your expert insights immediately back into search. How could we take the knowledge from the enormous number of people who use Google every day and put it into search. Makes sense for us to get higher quality content; the kind of insightful thing we are seeing all over the Web, thinking of Wikipedia and other examples.


Jack Menzel, responsable sur le project Universal Search, s'est même adonné à paraphraser le Seigneur des Anneaux : une recherche pour tout indexer, une recherche pour tout trouver, une recherche pour remonter tous les résultats et les mixer entre eux.

Le triptyque "search, ads & apps" se décline déjà en 40 langues chez Google… Schmidt rappelle que la société n'a pas ménagé ses efforts pour tenter de proposer 99% des langues aujourd'hui utilisées sur Internet. (Google has spent a lot of time trying to get 99% of the languages used on the Internet today).

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Sur les applis, le mot d'ordre est créer, collaborer, partager et trouver toutes les informations possibles, toujours et partout. Beau programme...


Schmidt : sur les applications, l'une des conséquences du modèle actuel de développement d'applis est que les gens ne développent plus pour une seule plateforme. De notre côté, nous encourageons tout ce qui peut rendre les réseaux plus ouverts et partageables. (On application side, one of consequences of application development model is people develop for more than one platform. Anything to make networks more open, more shareable, we are in favor of that.)

Sergey Brin : la vitesse est un élément central pout tout ce que nous avons réalisé jusqu'à présent. Nous continuons à travailler sur la vitesse, et plus spécialement au niveau capacités des navigateurs. Beaucoup doit encore être fait pour adapter nos applis aux différents navigateurs. Les mobiles sont aussi un autre enjeu. (On speed. Central to everything we’ve done since the start of the company. We continue to work on speed, and especially in the context of capability of browsers. Need to do a lot of special things to tailor our applications in the context of different browsers. Mobile presents other challenges).

En outre la vitesse est un facteur primordial pour les applications cartographiques de Google, intégrées à 100% dans la recherche universelle, avec en plus une touche d'UGC.


Par ailleurs, selon Dave Girouard, les applications embarquées - courriel, calendrier, tableur, etc. - pour les entreprises sont promises à un bel avenir. Une grande opportunité à saisir pour peu qu'on y ajoute d'autres éléments clés : sécurité, facilité de gestion, mise en application des politiques de produits/services, etc. Autant d'applications logicielles (cf. Prism de Mozilla) qui rejoignent le concept puissant de Software as a service...

Vinton Cerf nous rappelle également qu'il y aura des milliards de dispositifs divers sur Internet, bien plus que 3 milliards de mobiles et 1 milliard de PC utilisés aujourd'hui, bien plus de dispositifs qu'il n'y a gens sur terre

Du reste le nombre d'internautes a été multiplié par 25 en 10 ans, de 50 millions en 1997 (autant que les membres de Facebook aujourd'hui !) à près de 1,250 milliard en 2007.


Des utilisateurs qui ne veulent plus seulement consommer de l'info, mais qui veulent en créer. Comme sur YouTube, par exemple.


D'où la nécessité d'appuyer les 3 niveaux traditionnels de la recherche - Intranet, sites, Web - sur une nouvelle voie lactée de communication, que Vinton Cerf appelle l'Internet interplanétaire.


Un projet du Jet Propulsion Laboratory de la NASA pour standardiser les protocoles de communication dans l'espace, et permettre la prise en charge des communications spatiales entre les dispositifs.

Sur ce, je vais y aller aussi de mon voyage au pays des rêves, et reviendrai bientôt avec la suite de cette passionnante exploration pour vous conter l'aventure de Google Search, Ads & Social... [Début]


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P.S. Dans mon prochain billet sur Google Search, Ads & Social, je pourrai vous en dire plus sur l'annonce probable de ses SocialAds par Facebook, prévue pour le 6 novembre (Google, qui devait initialement présenter son nouveau réseau social le 5, aurait remis à plus tard dans la semaine, par un heureux hasard...), et anticipée par Lee Lorenzen en ces termes :
This technology (fbCash) works by using non-personally identifiable data that Facebook has on 50 million users (growing to 200 million by Dec. 2008) to selectively target the ads on a web publisher’s site in a manner that generates a higher click-thru and higher CPC-rates and higher revenue share for web publishers than Google’s proprietary, closed AdSense solution.
Ce que Nick O'Neill résume ainsi :
Facebook will be leveraging the cookies installed in users’ browsers after logging into Facebook in order to target them across the web.
Je vous fais grâce des détails techniques (In this new system, Facebook will turn over to an Open-Source group the ad monetization algorithms that will dynamically test Google AdSense ads against Facebook-enhanced Microsoft ads against Yahoo Ads, etc. to determine the particular ads that are best suited for a particular user of any given web site.), mais en gros, ça voudrait dire que Facebook a trouvé un système pour tracer ses utilisateurs aussi hors de son site, c'est-à-dire partout sur le Web. Pour la plus grande joie de Microsoft... [Début]

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dimanche 28 octobre 2007

Facebook : statistiques fin octobre 2007

Facebook : statistiques fin octobre 2007

Plus de 50 millions d'utilisateurs dans le monde !
Plus de 3,3 millions de nouveaux utilisateurs en 8 jours !
Plus de 530 mille utilisateurs français aujourd'hui !

Vu le taux de croissance exponentiel des utilisateurs de Facebook, même leurs statistiques de fréquentation deviennent difficiles à suivre. D'autant plus qu'elles varient selon les sources, non pas externes, mais internes à Facebook !

Dans La valeur de Facebook, j'ai cité Dave Morin, responsable plateforme de la société, qui donnait les chiffres suivants dès le 9 octobre :
  • + 43 millions d'utilisateurs actifs
  • + 225 000 nouveaux utilisateurs par jour
  • un taux de croissance hebdomadaire de 3% et une population qui double tous les 6 mois
Donc sur ces bases, le 20 octobre, soit 11 jours plus tard, les utilisateurs auraient dû être environ 45,5 millions : 43 + (225 000 x 11).

Or dans Facebook Demographics, publié le 20, le nombre des utilisateurs dépassait à peine 42 millions (42 047 520), toujours selon des projections internes.

Le même jour, Valentin me faisait observer en commentaire que les "statistiques officielles" donnaient plus de 49 millions d'utilisateurs actifs...

De plus, il y a deux jours, le 26, Mike Murphy, Vice-Président Ventes Médias de Facebook, intervenait devant l'Association Marketing Canadienne en déclarant ce qui suit : « Ce matin même, Facebook a passé la barre de 50 millions d'utilisateurs dans le monde » (Just this morning Facebook surpassed fifty million worldwide community members, via Mitch Joel)

Et d'ajouter :
  • En moyenne, un utilisateur reste +21 minutes par jour sur Facebook
  • La fréquence moyenne est de 4 visites par jour et par utilisateur
  • 65% des utilisateurs reviennent le lendemain
  • À présent, nous comptons environ 350 000 nouveaux utilisateurs chaque jour
Autres stats...

Maintenant, si on se limite à la France, en prenant le rythme de progression que j'avais calculé il y a 8 jours, le cap des 500 000 utilisateurs serait bel et bien franchi.

Et en effet, les français sont "officiellement" 530 700, soit 101 160 nouveaux utilisateurs décomptés par Facebook depuis le 20 (moyenne de 12 645 chaque jour).


Entre parenthèses, le réseau France (je viens de m'inscire) compte 200 000 membres de moins que les inscrits français (329 757 hic et nunc) :


Donc, 530 700, à peine plus d'1% du total de 45 356 100 utilisateurs. À noter que les locuteurs anglophones ne représentent plus que 84%, contre 86% il y a huit jours.

Les 7 pays où la progression est la plus forte sont :
  • États-Unis, + 713 680
  • Royaume Uni, + 567 740
  • Turquie, + 498 900
  • Canada, + 307 820
  • Australie, + 248 920
  • Suède, + 155 700
  • France, + 101 160
Quant au gain global de nouveaux utilisateurs sur la semaine, il est de 3 308 580, soit +413 500/jour, une moyenne bien supérieure aux 350 000 mentionnés par Murphy !

La conclusion de ce qui précède est qu'il y a un décalage entre les chiffres communiqués par les dirigeants de Facebook en diverses occasions (+50 millions le 26 octobre), plus proches des statistiques officielles, et celles que chacun peut consulter sur la page Flyers Pro, légèrement plus en retrait (+45 millions le 28 octobre).

Pour autant un écart de 5 millions d'utilisateurs entre ces deux sources internes à Facebook est fortement significatif (10%) et difficilement explicable. Peut-être cette page ne prend-elle pas en compte tous les pays (pourquoi seulement 31, au vu de la liste des pays représentés ?), et laisse-t-elle de côté les moins représentatifs. Ou les moins intéressants au niveau de l'impact publicitaire. Mais ce n'est qu'une hypothèse.

Quoi qu'il en soit, qu'on prenne les uns ou les autres, ça reste quand même très impressionnant. Apparemment, ni les dangers du ciblage comportemental ni les conditions d'utilisation en vigueur sur le site ne rebutent les internautes. Heureusement qu'il y a encore des réfractaires...


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samedi 27 octobre 2007

Facebook : conditions d'utilisation

MàJ - 18 février 2009 : Conditions d'utilisation de Facebook, ça bouge !

1. Relatives au contenu utilisateur transféré sur le site (User Content Posted on the Site). Conditions actualisées au 24 mai 2007 (Terms of Use / Date of Last Revision: May 24, 2007), jour de la fameuse déclaration de Zuckerberg : « Aujourd'hui, ensemble, nous allons créer un mouvement ! »...

2. Relatives aux informations obtenues par Facebook sur les utilisateurs, tel qu'exposé dans la politique adoptée par le site, Facebook Principles, en vigueur depuis le 12 septembre 2007 (This policy is effective as of September 12, 2007).

Les extraits que j'ai choisis, qui correspondent aux passages surlignés, sont d'abord présentés in extenso, puis traduits. Je conclus ensuite sur un bref commentaire, mais la discussion reste ouverte...

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1. Conditions d'utilisation relatives au contenu utilisateur transféré sur Facebook

By posting User Content to any part of the Site, you automatically grant, and you represent and warrant that you have the right to grant, to the Company an irrevocable, perpetual, non-exclusive, transferable, fully paid, worldwide license (with the right to sublicense) to use, copy, publicly perform, publicly display, reformat, translate, excerpt (in whole or in part) and distribute such User Content for any purpose on or in connection with the Site or the promotion thereof, to prepare derivative works of, or incorporate into other works, such User Content, and to grant and authorize sublicenses of the foregoing. You may remove your User Content from the Site at any time. If you choose to remove your User Content, the license granted above will automatically expire, however you acknowledge that the Company may retain archived copies of your User Content.
Traduction

En transférant votre Contenu utilisateur où que ce soit sur le site, automatiquement vous accordez, déclarez et garantissez que vous avez le droit d'accorder à la Société une licence - irrévocable, perpétuelle, non exclusive, transférable, libre de droits, mondiale (assortie du droit de sous-licencier) - d'utiliser, de copier, d'exécuter et d'afficher publiquement, de reformater, de traduire, d'extraire (en tout ou en partie) et de distribuer ce Contenu utilisateur à quelque fin que ce soit, en relation avec le site ou avec sa promotion, ainsi que de mettre au point des produits dérivés et d'incorporer tel Contenu dans d'autres produits, de même que vous accordez et autorisez l'exploitation de sous-licences sur lesdits produits. À tout moment, vous pouvez retirer votre Contenu utilisateur du site. Si vous choisissez de le faire, la licence accordée ci-dessus s'éteindra automatiquement, même si vous reconnaissez que la Société peut archiver et conserver des copies de votre Contenu utilisateur. [Début]

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Ce que Vincent Gautrais appelle une clause abusive, contractuellement nulle.

À noter, juste pour l'anecdote, qu'une précédente version ne parlait ni d'archivage ni de rétention des données, puisque le paragraphe se terminait ainsi : If you choose to remove your User Content, the license granted above will automatically expire (si vous choisissez d'éliminer votre Contenu utilisateur, la licence accordée ci-dessus s'éteindra automatiquement).

Et même lorsque vous désactivez votre compte Facebook... [Début]

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2. Conditions d'utilisation relatives aux informations obtenues par Facebook sur les utilisateurs

Facebook may use information in your profile without identifying you as an individual to third parties. We do this for purposes such as aggregating how many people in a network like a band or movie and personalizing advertisements and promotions so that we can provide you Facebook. We believe this benefits you. You can know more about the world around you and, where there are advertisements, they're more likely to be interesting to you. For example, if you put a favorite movie in your profile, we might serve you an advertisement highlighting a screening of a similar one in your town. But we don't tell the movie company who you are.

We may use information about you that we collect from other sources, including but not limited to newspapers and Internet sources such as blogs, instant messaging services, Facebook Platform developers and other users of Facebook, to supplement your profile. Where such information is used, we generally allow you to specify in your privacy settings that you do not want this to be done or to take other actions that limit the connection of this information to your profile (e.g., removing photo tag links).
Traduction

Facebook peut utiliser les informations de votre profil sans vous identifier individuellement auprès de tiers. Nous le faisons, entre autres, pour quantifier les personnes au sein d'un même réseau, rassemblées par communautés d'intérêts (musique, films, etc.), de façon à pouvoir personnaliser les messages publicitaires et promotionnels qui vous seront adressés sur Facebook. Nous pensons que cela vous est bénéfique. Ainsi vous en saurez plus sur le monde qui vous entoure, et, là où il y aura pub, elle sera davantage ciblée, et donc, plus intéressante pour vous. Exemple : si vous mentionnez un de vos films préférés dans votre profil, nous pourrons vous "servir" une pub signalant la projection d'un film semblable dans votre ville. Sans toutefois communiquer qui vous êtes à la compagnie cinématographique.

Nous pouvons également utiliser des informations sur vous que nous collectons auprès d'autres sources, y compris (sans que la liste soit exhaustive) dans les journaux et sur Internet, dans les blogs, les services de messagerie instantanée ou auprès des développeurs d'applis sur notre plateforme et d'autres utilisateurs de Facebook, ceci afin de compléter votre profil. De manière générale, lorsque nous utilisons ces informations, nous vous permettons de spécifier - dans les paramètres concernant la protection de vos données et de votre vie privée - que vous refusez ce genre de traitement ou que vous souhaitez que nous limitions la mise en relation de ces informations avec votre profil (par exemple en supprimant les liens des tags sur vos photos). [Début]

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C'est clair et net, écrit noir sur blanc, en toute franchise : nous voilà prévenus ! Nul ne pourra dire « je ne savais pas »... J'aime bien aussi le « Nous pensons que cela vous est bénéfique. » (We believe this benefits you). La phrase qui suit est pas mal non plus, dans le genre faux-cul.

C'est tout à votre avantage, si vous préférez. C'est votre intérêt, quoi ! Et accessoirement le nôtre...

Dernière traduction : « ... utiliser des informations sur vous que nous collectons ... (including but not limited to) ... dans les journaux et sur Internet », ça veut dire EN LIGNE et HORS LIGNE.

Google profileur va finir par ressembler à un enfant de chœur ! À bon entendeur... ;-) [Début]




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P.S. Pour le plaisir, voici le texte de Google, traducteur automatique :
En affichant Contenu de l'utilisateur à n'importe quelle partie du site, vous accordez automatiquement, et vous représentez et garantissez que vous avez le droit à la subvention, à la Société irrévocable, perpétuelle, non exclusive, transférable, entièrement libérées, dans le monde entier licence (avec le Droit à la sous-licence) d'utiliser, copier, exécuter, afficher publiquement, reformater, de traduire, de l'extrait (en totalité ou en partie) et distribuer ces Contenu de l'utilisateur à n'importe quelle fin ou qui sont en relation avec le site ou de la promotion, de préparer des produits dérivés Oeuvres d', ou l'incorporer dans d'autres travaux, tels Contenu de l'utilisateur, et d'accorder et d'autoriser des sous-licences qui précède. Vous pouvez retirer votre nom d'utilisateur du contenu du site à tout moment. Si vous choisissez de supprimer votre Contenu de l'utilisateur, la licence accordée ci-dessus sera automatiquement expirer, mais vous reconnaissez que la Société peut conserver des copies de vos archives Contenu de l'utilisateur.

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Facebook peut utiliser des informations dans votre profil sans vous identifier comme un individu à des tiers. Nous le faisons à des fins telles que l'agrégation combien de personnes au sein d'un réseau comme un groupe ou un film et la personnalisation des publicités et des promotions, afin que nous puissions vous fournir Facebook. Nous croyons que cette avantages. Vous pouvez en savoir plus sur le monde qui nous entoure, et où il ya des annonces, elles sont plus susceptibles d'être intéressants pour vous. Par exemple, si vous placez une film préféré dans votre profil, nous pourrions vous servir d'une publicité mettant en évidence la projection d'un accord similaire dans votre ville. Mais nous ne sommes pas dire le film société qui vous êtes.

Nous pouvons utiliser les informations vous concernant que nous recueillons auprès d'autres sources, y compris mais non limité à des journaux et des sources sur Internet dans les blogs, les services de messagerie instantanée, Facebook Platform développeurs et autres utilisateurs de Facebook, pour compléter votre profil. Lorsque cette information est utilisée générale, nous vous permettent de spécifier dans les paramètres de votre vie privée que vous ne voulez pas que cela soit fait ou de prendre d'autres mesures qui limitent l'égard de cette information à votre profil (eg, enlever la photo marquer les liens).
[Début]

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mercredi 24 octobre 2007

Microsoft gagne la bataille Facebook sur Google

Les jeux sont faits, rien ne va plus ! Contrairement aux prévisions, Microsoft a remporté le marché Facebook (Source: Microsoft wins Facebook bid battle)

[MàJ - 25 oct. 2007 - 8h45'] Selon Fake Steve Jobs, en plus des 240 millions $ pour la participation de 1,6% de Microsoft, Facebook aurait levé 500 millions $ supplémentaires auprès de 2 fonds d'investissement new-yorkais, ce qui porterait à 5% (sur la base de 15 milliards de $) la valeur déjà financée.

[MàJ - 2 nov. 2007] Cette "levée de fonds" est jugée totalement fantaisiste par Jim Breyer.

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Début du communiqué de presse de Microsoft :


« Microsoft to take equity stake in Facebook; companies expand advertising deal to cover international markets. »

Apparu dans mon flux à 22h43', ils ont dû le retirer ensuite car pour l'instant l'URL pointe vers le message suivant : We’re sorry, but we were unable to service your request. You may wish to choose from the links below for information about Microsoft products and services. [Explication sur Techcrunch : Viveck (Varma) saying the press release below has minor errors and will be re-issued.]

Allez, c'est bon, 23h, voici le CP intégral :
PALO ALTO, Calif., and REDMOND, Wash. — Oct. 24, 2007 — Facebook and Microsoft Corp. today announced that Microsoft will take a $240 million equity stake in Facebook’s next round of financing at a $15 billion valuation, and the companies will expand their existing advertising partnership. Under the expanded strategic alliance, Microsoft will be the exclusive third-party advertising platform partner for Facebook, and will begin to sell advertising for Facebook internationally in addition to the United States.

[Cf. traduction]

“We are pleased to take our Microsoft partnership to the next level,” said Owen Van Natta, vice president of operations and chief revenue officer at Facebook. “We think this expanded relationship will allow Facebook to continue to innovate and grow as a technology leader and major player in social computing, as well as bring relevant advertising to the more than 49 million active users of Facebook.”

“Making this investment and expanding this partnership will position Microsoft and Facebook to better take advantage of advertising opportunities around the world, and is a great win for not only for our two companies, but also our collective users and advertisers,” said Kevin Johnson, president of the Platforms & Services Division at Microsoft. “We have partnered well over the past year and look forward to doing some exciting things together in the future. The opportunity to further collaborate as advertising partners is a big reason we have decided to take an equity stake, and is a strong statement of our confidence in the long-term economics of this partnership.”

Facebook continues to experience strong growth both in the U.S. and international markets; 59 percent of Facebook’s users are outside the U.S. With an average of 250,000 new users registering each day, Facebook continues to be one of the most-trafficked sites on the Internet.

On Aug. 22, 2006, the companies announced a U.S.-only strategic alliance that named Microsoft the exclusive provider of standard banner advertising on Facebook using Microsoft’s digital advertising solutions and the Microsoft® adCenter platform. In early 2007, the terms were extended to 2011.
(L'info sur le Wall Street Journal : Microsoft Inks Deal with Facebook)

Donc, cette participation de 240 millions $ pèserait moins de 2% si l'on évalue la société à 15 milliards, ce qui ne fait pas lourd !? Même si l'accord va au-delà des sous, difficile à croire que Google aurait renoncé pour une question d'argent, vu l'investissement limité. Nous saurons bien les raisons un jour ! Je me suis totalement planté dans mes prévisions, mais j'aurais vraiment parié le contraire...

L'exclusivité du partenariat avec Microsoft est donc confirmée, il sera intéressant de voir la suite donnée à la présence des Adsense sur Facebook...

ValleyWag a immédiatement observé que Brandee Barker (RP Facebook) et Adam Sohn (RP marketing chez Microsoft), étaient devenus amis sur Facebook, vu qu'ils devraient rédiger ensemble le communiqué de presse conjoint.

Quant à Search Engine Land, Greg Sterling envisage d'ores et déjà la possibilité d'une acquisition future de Facebook par Microsoft (While it's not a certainty, this makes an eventual Microsoft acquisition much more of a possibility).

Développements et analyses à suivre, pour l'instant je vais dormir...

[MàJ - 25 oct. 2007] J'ai déjà l'analyse en tête mais je préfère me donner quelques jours pour prendre un minimum de recul. En attendant, je vous conseille la lecture de deux articles : Christian Jegourel et John Battelle, dont les idées et les interrogations recouvrent en partie les miennes.


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P.S. Commentaire de Sergey Brin :
Occasionally we've lost one here, one there... Some of our competitors might be willing to spend very large amounts of money... and we're really interested in doing sustainable economic deals, so we would rather not participate in those sorts of transactions.

Il nous est déjà arrivé de perdre une occasion ici, une autre là... Certains de nos concurrents sont disposés à investir massivement... tandis que nous souhaitons finaliser des accords économiquement viables, donc nous ne voyons pas d'intérêt à participer à ce type de transactions.
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L'information en question

L'information en question

Voici quelques réponses (en anglais) !


La nature changeante d'une (r)évolution de l'information, via Crackunit.com, qui évoque en moi la notion de palimptexte (clin d'œil à Olivier)...

Une vidéo rappelant inévitablement cette autre, du même Michael Wesch (via Joël Ronez)



Celle-ci me remémorant celle-là (via GuiM)



La version 2 de Shift Happens, dont j'ai adapté la première édition en français :



D'ailleurs une page du wiki dédié présentera bientôt un récapitulatif des versions localisées.

Ici le côté hardware du binôme information/communication, via Squewel.



Comme si tout ça pouvait être un jeu ! (via Hubert Guillaud)



Et pour finir sur une note un peu plus écervelée, si vous préférez les vidéos en français, alors mieux vaut écouter Loïc Le Meur nous présenter Seesmic (si vous avez remarqué, ça rime avec Loïc... :-)



Bonne vision.


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Facebook : Google prendrait l'avantage sur Microsoft

[MàJ - 24 oct. 2007 - 23h] Microsoft gagne la bataille Facebook sur Google !

Peter Lauria, toujours très bien informé (voir ici), nous dit que Google pourrait prendre l'avantage sur Microsoft dans les négociations en cours avec Facebook, menées par Tim Armstrong, le Monsieur Pub de chez Google qui a déjà détrôné Microsoft dans le deal avec AOL...

La tactique est simple : faire monter le prix de sorte que Microsoft laisse tomber. Ce qui ne ferait pas repartir son encéphalogramme. Et pourtant, on peut pas dire que l'ami Steve connaisse une crise de liquidités...


Les actuels investisseurs de Facebook, Accel Partners et Greylock Partners (on en reparlera...), tableraient sur une évaluation de départ avec le haut de la fourchette à 15 milliards de $ pour la société, soit 1,5 milliard $ pour une participation de 10%.

Ou deux de 5% à 750 millions $, mais j'ai de gros doutes sur la réalité d'un double investissement Google - Microsoft de 5% au sein d'une même société ! (Ce serait vraiment une première). D'autant plus que le vainqueur aura de grandes chances de boucler un partenariat publicitaire à 360°, et donc, au cas où ce serait Google, exit l'exclusivité Microsoft, qui prend déjà l'eau de toute part...

Enfin, avec l'arrivée des SocialAds, je vous dis pas la suprématie du couple Google-Facebook.

Dans cette histoire, je crois que l'issue est vraiment stratégique, autant pour Google, QUI NE PEUT PAS PERDRE, que pour Microsoft, QUI NE POURRAIT PAS PERDRE. Je parie évidemment sur Google, à moins que Microsoft ne se réveille...

Or je pense qu'entre un partenariat Facebook-Google et Facebook-Microsoft, Zuckerberg doit préférer de loin le premier, qui aurait beaucoup plus d'impact et de retombées, au plan financier mais pas seulement, que le second.

Dernier point, même si Google déboursait 1,5 milliard $ pour une participation de 10% (ce qui valoriserait Facebook à près de 10 fois YouTube...), il est fort probable que la société de Mountain View récupérerait sa mise dans la semaine, voire finirait par gagner de l'argent dessus, très exactement comme Google s'est offert YouTube. Littéralement. On en reparle le 31 décembre...

Quoi qu'il en soit, on comprend mieux pourquoi il a l'air de rigoler, le Mark...

Donc, le fameux dilemme de Microsoft va-t-il redevenir d'actualité ? On devrait être fixé dans les jours qui viennent...


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P.S. (16h30') Maintenant que l'info a été reprise par Reuters, je crois que ça va commencer à circuler...

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Facebook : Social Network, Social Graph & Social Ads

Facebook : Social Network, Social Graph & Social Ads

Au triptyque de Google - Search, Apps & Ads - va bientôt correspondre celui de Facebook : Social Network, Social Graph & Social Ads.

Un article sur AdAge annonce la couleur : Facebook devrait dévoiler "SocialAds" le 6 novembre, le lendemain de la présentation par Google de sa montée en puissance probable dans les réseaux sociaux.

Ah ! Les hasards du calendrier...

Selon le journaliste, Abbey Klaassen, la marque SocialAds aurait été déposée le 24 septembre dernier avec la description suivante :
advertising and information distribution services, namely, providing advertising space via the global computer network [and] promoting the goods and services of others over the internet.

services de distribution d'information et de publicité, et plus précisément, fournir des espaces publicitaires via le réseau informatique mondialisé [et] promouvoir les biens et services de tiers sur l'Internet.
On comprend mieux pourquoi Facebook a mis au point son outil de ciblage démographique et comportemental, même si ce système n'aura véritablement de sens que s'il peut être déployé hors de Facebook.

Zuckerberg soigne également ses annonceurs / développeurs d'applis en mettant à leur disposition d'autres outils statistiques, tels que ce Application Adds by Facebook Referrer


qui fournit des stats sur la source du trafic des applications installées sur la plateforme.

En outre Zuckerberg aurait invité 9 groupes leaders — Condé Nast, Nike, Apple, Sony, General Motors, Coke, CBS, Chase et Verizon — à faire partie d'un partenariat privilégié (Landmark Partners), en versant un ticket d'entrée de 300 000 $ chacun, selon une exclusivité de Radar Online (via Silicon Alley Insider).

Tout cela étant censé nous représenter « a new way of advertising online. »

Qu'en pensez-vous ?


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mardi 23 octobre 2007

Google, traducteur automatique


Si vous cherchez le service de traduction automatique de Google, c'est par là :-)

Comparaisons Yahoo Babelfish (Systran) / Google Translate

Une deuxième brève qui me touche de près. Déjà un an et demi que j'écrivais Google et la traduction automatique, où je tentais d'expliquer le chemin gigantesque parcouru par Google en TA, un domaine particulièrement pointu.
Contrairement à Systran, qui utilise une technologie à base de règles (morphologiques, syntaxiques, sémantiques, grammaticales, heuristiques, logiques, etc. etc.) appliquées à des vocabulaires et des grammaires définis, Google choisit une approche statistique [tout en collaborant avec le milieu universitaire], qui consiste à gaver les machines de milliards de mots de texte, ce qu'on appelle la linguistique de corpus (parallèles, alignés ou non), en associant des corpus (ou corpora pour les puristes) monolingues à des bi-textes (en prenant par exemple un site bilingue, ou tri- ou n-lingue, dont les textes sont segmentés puis alignés afin de fournir une mémoire de traduction) pour y appliquer ensuite des techniques d'apprentissage statistiques permettant de construire des modèles de traduction.

Et c'est là où Google est très fort, puisque, dernier arrivé dans ce domaine (où les places sont chères, par ailleurs), il se classe premier en devançant IBM, etc., et en se détachant très nettement de Systran, aussi bien pour la paire linguistique chinois-anglais qu'arabe-anglais...
Or Google, qui continuait d'utiliser Systran jusqu'à présent, vient de basculer sur son système maison, Google Translate.

Je n'ai pas le temps pour l'instant, mais je réitérerai l'expérience à laquelle je m'étais livrée, rapportée à la fin du billet Google et la traduction automatique, histoire de voir les différences...
Google a-t-il développé son propre logiciel de traduction ?

Oui. L'équipe de chercheurs de Google a développé son propre système de traduction statistique pour plusieurs paires de langues, désormais disponibles dans Google Traduction.
Via Google Operating System.

Et bien nous allons pouvoir tester ! Il y en aura besoin : quel plaisantin ce Google, qui traduit Nicolas Sarkozy par Bush... (même si les humains font toujours mieux que les moteurs, c'est d'ailleurs pour ça qu'il y a encore des traducteurs comme le soussigné...)


Merci Angel, qui m'a signalé ce lien en commentaire. [Début]


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Comparaisons Yahoo Babelfish (Systran) / Google Translate

À l'origine, un article de Seth Jayson dont j'ai traduit des extraits dans La dérive publicitaire sur Internet : les incohérences de Google (entre autres)...

Quelques temps plus tard, ayant vu dans mes stats qu'un lecteur anglophone avait soumis ce billet au traducteur automatique, j'ai eu l'idée de comparer la traduction de ma traduction à l'article anglais, à l'occasion d'un billet sur Google et la traduction automatique. D'où le test original.

Or aujourd'hui que Google abandonne Systran, c'est la situation rêvée pour comparer les performances des deux systèmes et mettre en regard les différentes traductions. Voici donc trois tableaux, avec dans l'ordre :
  1. Ma traduction de l'article de Seth Jayson / L'article de Seth Jayson
  2. Comparaison Yahoo Babelfish (Systran) / Google Translate (ma traduction en français vers l'anglais)
  3. Comparaison Yahoo Babelfish (Systran) / Google Translate (l'article de Seth Jayson en anglais vers le français)
[Début]

1. Ma traduction française de l'article de Seth Jayson / L'article en anglais de Seth Jayson

Ma traduction de l'article de Seth Jayson L'article de Seth Jayson
Avez-vous déjà fait une recherche sur Internet ces derniers temps ? Alors vous aurez sans doute observé le manque de qualité des résultats, y compris chez les concurrents de Google tels que Yahoo! ou Ask.com ? Et leur nouveau design n'y change rien. J'en suis peiné autant que vous. Moi aussi je suis resté coincé des heures et des heures dans les portes-tambours de ces fermes de liens, de ces splogs et autres « scraper sites » : des sites qui ont l'air d'avoir du contenu, (...), alors qu'en réalité, le plus souvent c'est du matériel recyclé provenant à leur insu d'autres fournisseurs de contenu, assemblé par des processus automatisés. Any of you try searching lately? Notice the astounding lack of quality across the board, even at revamped competitors like Yahoo! (Nasdaq: YHOO) and IAC/InterActiveCorp's (Nasdaq: IACI) Ask.com? I feel your pain. I, too, have spent hours stuck in the revolving door of link farms, splogs, and scraper sites. These sites look like they contain content, (…). If there is some content there, it's often recycled material from other providers, compiled by an automated process.
Les hurluberlus qui créent ce genre de sites n'ont qu'un seul objectif : vous amener à cliquer sur les liens sponsorisés de Google AdSense. The jokers who create these sites have one goal: Trying to get you to click on a Google AdSense link.
Naturellement, ces sites ne respectent en rien les conditions commerciales prévues par Google, ce qui n'empêche qu'ils éclosent par millions. Faites juste une recherche sur « adsense ready web site » et vous aurez une idée de cette industrie miteuse, aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, qui tire un maximum de profits du phénomène. Of course, such sites run contrary to Google's terms of service, but that hasn't stopped zillions of them from popping up. In fact, a search on "adsense ready web site" will give you a glimpse of the often-sleazy, bigger-than-a-cottage, scraper-site industry that's sprung up to try to capitalize on the phenomenon.
Comment Google est-il en train de tuer la poule aux oeufs d'or. How Google killed the golden goose.
Les problèmes sont nombreux, et tous les éradiquer pourrait coûter cher à Google (quand bien même ce ne serait pas impossible). Le premier concerne le bon vieux plagiat. There are multiple problems here, all of which will be costly (if not impossible) for Google to eradicate. The first issue is good old-fashioned thievery.
La plupart de ces boîtes à spam n'ont pas que pour but d'attirer le chaland cliqueur, mais aussi de faciliter la fraude aux clics à grande échelle. (...) D'ailleurs le public n'a généralement aucune idée de ce qui se passe, même si les internautes un peu plus avertis sont au courant. Nous en ignorons seulement les véritables proportions. D'aucuns avancent un pourcentage de clics plutôt restreint ; d'autres disent carrément la moitié. En tout état de cause, Google, qui a tout à perdre si les choses vont aussi mal que le dénoncent certains journalistes citoyens, minimise considérablement les chiffres. Many of these spamsites are set up not just to catch us individual clickers, but also to facilitate larger-scale click fraud (...)Most of the public is entirely clueless about this situation, but people who pay attention to the space know this problem exists. Only its extent is unknown. Some say low teens as a percentage of clicks; others shoot for half. Of course, Google, which has a ton to lose if things are as bad as some outspoken Netizens believe, consistently lowballs the number.
Un autre facteur facilitant cette explosion de contenu spammé et de fraude aux clics est la mainmise de Google au niveau de la recherche sur Internet, que l'on peut estimer grosso modo à 60%, de fait un quasi-monopole. Pour autant, l'argument consistant à dire que le marché est assez grand pour se corriger tout seul en la matière est quelque peu naïf. Sans compétition et sans information, les marchés ne corrigent rien du tout, et je ne pense pas qu'il y ait aujourd'hui des concurrents sérieux capables de faire le poids. Pour l'instant. The other enabler for the explosion of spam content and click fraud is Google's roughly 60% stranglehold on Web search, which gives it a pretty effective monopoly. That's why I find the "self-correcting market" arguments regarding click fraud more than a tad naive. Markets don't correct without competition and information, and I don't think there's enough of either here to make a difference. Yet.
Prenez le cas des annonceurs d'AdWords qui croient que leurs résultats sont dilués à cause de la fraude aux clics. Soyez sûrs qu'ils savent que les enchères sur leurs mots clés devraient leur coûter moins, mais peuvent-ils se faire entendre ? Et peuvent-ils se le permettre lorsqu'il y en a des milliers et milliers d'autres prêts à payer plus parce que : (a) ils ignorent tout du problème ; (b) ils ne le savent que trop, mais sont capables grâce à la fraude aux clics de récupérer une partie de ce qu'ils déboursent de l'autre côté ? Take AdWords advertisers who believe their results are being watered down by click fraud. Sure, they know they should bid lower on keywords to try to reflect that, but are they going to do it? Can they afford to, with so many others out there who bid high because (a) they don't know about the problem, or (b) they know much more than they should, and they're able to use click fraud to recoup some of what they're paying out?
Je ne connais pas les réponses, et ni même toutes les questions. Mais si le problème est aussi grave que le craignent certains, c'est tout le modèle de revenu mis sur pied par Google qui pourrait en pâtir, voire l'ensemble du business du pay-per-click. En attendant l'explosion des fermes de liens et des splogs montre clairement que la fraude aux clics est juteuse et florissante, aux dépens de tous les internautes. Sauf de Google. Pour l'instant, là encore. I don't know the answers -- or even all of the questions. But if this problem is as bad as some fear, it could eventually put a major crimp in Google's entire revenue model, if not the entire pay-per-click business. I would argue that the explosion of link farms and spamblogs is pretty decent evidence that the click-fraud biz is not only alive and well, but also thriving at the expense of all of us. Except Google. For now, anyway.
Jamais plus ! No mas!
On peut croire ou non que tous ces sites bourriels qui font commerce des AdSense sont honnêtes ou fraudeurs en masse, mais moi ce dont je suis sûr c'est qu'il faut remercier Google pour cette situation. Il n'y a en effet aucune raison de mettre en ligne ce genre de sites si l'on ne peut en tirer un revenu grâce au modèle de business mis en place par Google. Et avec Yahoo! et les autres prêts à entrer dans la danse, je ne crois pas qu'on verra la tendance s'inverser de sitôt. Whether or not you believe that the junk sites out there peddling AdSense ads are honest commerce or capitalizing on large-scale click fraud, there's little doubt in my mind that we've got Google to thank for it. There's simply no reason for people to set up these sites if they can't skim dough via third-hand revenue sharing enabled by Google's business model. With Yahoo! and others set to get in on the same gig, I don't think we'll see this trend abate.
J'espère seulement que tout cela présage d'un retour au bon vieux temps, maintenant que la blogosphère risque de perdre toujours plus de son importance, vu qu'elle commence à être cooptée par tous les trafiqueurs d'AdSense et à se diluer rapidement. Résultat : les fournisseurs d'info connus pour leur qualité/fiabilité - dont beaucoup sont indubitablement des blogs - vont y gagner en importance. Et dès qu'ils réaliseront le pouvoir de leur information, ils auront de moins en moins envie que Google les pille et fasse du fric sur le dos de la réputation qu'ils auront mis tant de labeur et d'énergie à bâtir. I think that bodes for a return to the old days -- that the blogosphere that's being so rapidly diluted and co-opted by these AdSense shenanigans will become a lot less important. As a result, trusted information providers -- and some will doubtlessly be blogs -- will become more important. As they realize the power of their information, they'll be a lot less willing to allow Google to skim dollars off the content and reputation they've worked to build.
[Début]

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2. Comparaison Yahoo Babelfish (Systran) / Google Translate (ma traduction en français vers l'anglais)

Ma traduction retraduite par Yahoo Babelfish (Systran) Ma traduction retraduite par Google Translate
Did you already make a research on Internet lately ? Then you will undoubtedly have observed the lack of quality of the results, including at the competitors of Google such as Yahoo! or Ask.com ? And their new design changes nothing there. I am pained by it as much as you. Me also I remained wedged hours and hours in the reels of these farms of bonds, these splogs and other " scraper sites " : sites which seem to have contents, (...), whereas actually, generally it is recycled material coming without their knowledge of other content providers, assembled by automated processes. Have you ever done a search on the Internet lately? So you have no doubt observed the lack of quality of results, including among Google competitors such as Yahoo! Or Ask.com? And their new design changes nothing. I toiled as much as you do. I also am trapped for hours and hours in the farms portes-tambours these links, these splogs and other "scraper sites" sites that seems to have content, (...) , when in reality it is mostly recycled material without their knowledge from other content providers, assembled by automated processes.
The hurluberlus which create this kind of sites have one objective : you to bring to click on the sponsored bonds of Google AdSense. The Zany who create such sites have only one objective: to get you to click on sponsored links from Google AdSense.
Naturally, these sites do not respect of anything the commercial conditions provided by Google, which does not prevent that they hatch per million. Make just a research on " adsense ready web site " and you will have an idea of this miteuse industry, as discrete as an elephant in a porcelain store, which extracts a maximum of profits from the phenomenon. Naturally, these sites do not trade conditions provided by Google, which prevents they hatch by the millions. Just search for "adsense ready web site" and you have an idea of this industry roaches, as a discreet bull in a china shop, which gets a maximum profit of the phenomenon.
How Google is it killing goose that lays the golden eggs. How Google is in the process of killing the goose that lays the golden eggs.
The problems are numerous, and all the éradiquer could be expensive Google (when well even it would not be impossible). The first concerns the good old man plagiarism. The problems are many, and all could eliminate costly to Google (even though it would not be impossible). The first concerns the good old plagiarism.
The majority of these Spam boxes do not have that to attract the barge cliquor, but also to facilitate to the fraud with the clicks on a large scale (...) Besides the public generally the purpose of no idea is from what occurs, even if the Net surfers more informed a little are well-informed. We are unaware of of them only the true proportions. Of aucuns advance a rather restricted percentage of clicks; others say half straightforwardly. In any event, Google, which has very to lose if the things are as badly as certain journalists citizens denounce it, minimizes the figures considerably. Most of these spam boxes that had not intended to attract the barge clicker, but also to facilitate the click fraud on a large scale. (...) Besides the public generally has no idea what's happening, even if some people are more knowledgeable informed. We just do not know the true proportions. Some argue a percentage of clicks rather limited; Others say bluntly half. In any event, Google, which has everything to lose if things go as badly as some journalists denounce the citizens, greatly minimizes the numbers.
Another factor facilitating this explosion of spammé contents and fraud to the clicks is the seizure of Google on the level of research on Internet, which one can roughly speaking estimate at 60%, in fact a quasi-monopoly. For as much, the consistent argument with saying that the market is enough large to be corrected all alone on the matter is somewhat naive. Without competition and information, the markets do not correct anything the whole, and I do not think that there are today serious competitors able to make the weight. For the moment. Another factor facilitating this explosion of content spammed and click fraud is the clutches of Google in the Internet search, which can be roughly estimated at 60%, is a virtual monopoly. However, the argument to say that the market is big enough to correct all alone in this area is somewhat naive. Without competition, and without information, markets do correct anything, and I do not think that there is now serious competitors capable of making weight. For the moment.
Take the case of the advertisers ofAdWords which believe that their results are diluted because of the fraud to the clicks. Be sure that they know that the biddings on their key words should cost them less, but can be made hear ? And can they allow it when there are of them thousands and thousands of other loans to be paid more because: (A) they are unaware of all the problem ; (b) they know it only too, but are able thanks to the fraud with the clicks to recover a part of what they spend on other side ? Take the case of AdWords advertisers who believe that their results are diluted as a result of click fraud. Be sure they know that their bids on keywords should cost them less, but can they be heard? And can they afford it when there are thousands and thousands of others willing to pay more because: (a) they know nothing of the problem; (B) they know this only too well, but are capable thanks at the click fraud to recover part of what they spend on the other side?
I do not know the answers, and nor even all the questions. But if the problem is as serious as some fear it, it is all the model of income set up by Google which could suffer from it, even the whole of the business of the pay-per-click. While waiting for the explosion of the farms of bonds and the splogs shows clearly that the fraud with the clicks is juicy and flourishing, at the expense of all the Net surfers. Except of Google. For the moment, there still. I do not know the answers, or even all the questions. But if the problem is as serious as some people fear, the whole revenue model developed by Google, which could decrease, or even the whole business of pay-per-click. Until the explosion farms splogs links and clearly shows that click fraud is juicy and thriving at the expense of all Internet users. Except Google. For the moment, again.
Never more ! Never again!
One can believe or not that all these sites bourriels which make trade of AdSense are honest or defrauders in mass, but me that of which I is sure it is that it is necessary to thank Google for this situation. There is indeed no reason to put on line this kind of sites if one cannot draw an income thanks to the model from it from business set up by Google. And with Yahoo! and the other loans to enter the dance, I do not believe that one will see the tendency to be reversed as soon as. One can believe or not that all those sites that are doezn't trade AdSense are honest or fraudsters en masse, but I what I am sure is that we must thank Google for this situation. There is indeed no reason to online sites such if we can generate income through the business model developed by Google. And with Yahoo! , And others ready to enter the dance, I do not believe that the trend will be reversed any time soon.
I hope only that all that predicts of a return to good old days, now that the blogosphère am likely to lose always more his importance, considering whom it starts to be co-opted by all the traffickers of AdSense and to be diluted quickly. Result : the information providers known for their qualite/fiability - of which much is undoubtedly blogs - will gain there in importance. And as soon as they carry out the capacity of their information, they will want less and less that Google money plunders them and makes on the back of the reputation which they will have put such an amount of labour and energy to be built. I only hope that all this presages a return to the good old days, now that the blogosphere risk losing even more of its importance, as it begins to be coopted by all AdSense trafficking and to be diluted quickly . Result: info providers known for their quality / reliability - many of whom are undoubtedly blogs-will gain in importance. And as soon as they realize the power of their information, they will have less and less interested than Google loots and make money on the backs of the reputation they have put so much hard work and effort to build.
[Début]

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3. Comparaison Yahoo Babelfish (Systran) / Google Translate (l'article de Seth Jayson en anglais vers le français)

L'extrait de l'article de Seth Jayson traduit par Yahoo Babelfish (Systran) L'extrait de l'article de Seth Jayson traduit par Google Translate (Google)
Une partie d'entre de vous essai recherchant récemment ? Notez le manque étonnant de qualité d'un bout de l'affaire à l'autre, même aux concurrents améliorés comme Yahoo ! (Nasdaq : YHOO) et IAC/InterActiveCorp's (Nasdaq : IACI) Ask.com ? Je sens votre douleur. I, aussi, ont passé des heures coincées dans la porte de rotation des fermes de lien, des splogs, et des emplacements de racleur. Ces emplacements regardent comme ils contiennent le contenu, (...). s'il y a un certain contenu là, matériel souvent réutilisé d'it's d'autres fournisseurs, compilés par un processus automatisé. Tout d'entre vous essayez de rechercher dernièrement? Remarquez l'étonnant manque de qualité dans tous les domaines, même à réorganiser concurrents tels que Yahoo! (Nasdaq: YHOO) et IAC / InterActiveCorp '(Nasdaq: IACI) Ask.com? Je ressens votre douleur. Moi aussi, ont passé des heures coincé dans la porte tournante de lien fermes, splogs, et les sites racloir. Ces sites ressemblent à des contenus qu'ils contiennent, (...). S'il ya peu de contenu, c'est souvent à partir de matériaux recyclés d'autres fournisseurs, compilées par un processus automatisé.
Les jokers qui créent ces emplacements ont un but : Essai de vous obliger à cliquer sur un lien de Google AdSense. Les plaisantins qui créent ces sites ont un seul objectif: Essayer de vous amener à cliquer sur un lien Google AdSense.
Naturellement, de tels emplacements fonctionnent contrairement aux limites de Google's du service, mais aux zillions d'eux arrêtés ce par hasn't de sauter vers le haut. En fait, une recherche sur le site" prêt d'enchaînement de "adsense ; vous donnera un aperçu du souvent-leger, grand-que-un-petite maison, l'industrie that's d'racleur-emplacement prise naissance pour essayer de profiter du phénomène. Bien sûr, ces sites sont contraires à Google, les termes de service, mais cela n'a pas empêché des milliers d'entre eux fleurissent. En fait, une recherche sur "prêt adsense site" vous donnera un aperçu de l'souvent sleazy, plus grande que un chalet, racloir site de l'industrie qui surgi à essayer de capitaliser sur ce phénomène.
Comment Google a tué l'oie d'or. Comment Google a tué la poule aux œufs d'or.
Il y a des problèmes multiples ici, qui seront coûteux (si non impossible) pour que Google supprime. La première issue est bon vol démodé. Il ya de multiples problèmes, qui seront tous coûteux (voire impossible) pour Google à éradiquer. La première question est de bon vieux vol.
Plusieurs de ces spamsites sont installés pas simplement pour nous attraper différents clickers, mais faciliter également grand-mesurez la fraude de clic (...)Most du public est entièrement clueless au sujet de cette situation, mais les gens qui prêtent l'attention à l'espace savent que ce problème existe. Seulement son ampleur est inconnue. Certains indiquent de basses années de l'adolescence comme pourcentage des clics ; d'autres tirent pour la moitié. Naturellement, Google, qui a une tonne à perdre si les choses sont aussi mauvaises que quelques Netizen francs croient, uniformément lowballs le nombre. Bon nombre de ces spamsites sont mis en place, non seulement pour nous attraper boutons individuels, mais aussi pour faciliter à plus grande échelle sur la fraude (...) La plupart de la population est totalement incompétentes sur cette situation, mais les gens qui prêtent attention à l'espace savent Problème existe. Seule son ampleur est inconnue. Certains disent que les adolescents comme un faible pourcentage de clics; Pour la moitié d'autres pousses. Bien entendu, Google, qui dispose d'une tonne à perdre si les choses sont si mauvais que certains ouvertement Netizens croire, le nombre lowballs constante.
L'autre enabler pour l'explosion du contenu de Spam et de la fraude de clic est domination de Google's approximativement 60% sur la recherche de Web, qui lui donne un joli monopole efficace. That's pourquoi je trouve le market" de "art de l'auto-portrait-correcting ; arguments concernant la fraude de clic plus qu'un tad naïf. Les marchés don't corrects sans concurrence et information, et le I don't pensent assez there's à l'un ou l'autre ici pour faire une différence. Encore. L'autre catalyseur pour l'explosion du spam et cliquez sur le contenu de Google en matière de fraude est d'environ 60% sur la mainmise de recherche sur le Web, ce qui lui donne un monopole passablement efficace. C'est pourquoi je trouve la "légitime corriger marché" en ce qui concerne les arguments fraude aux clics plus d'un peu naïf. Les marchés ne sont pas correctes sans concours et de l'information, et je ne pense pas que celle-ci soit assez pour faire une différence. Pourtant.
Prenez les annonceurs d'AdWords qui croient que leurs résultats sont arrosés vers le bas par fraude de clic. Sûrs, ils savent qu'ils devraient offrir plus bas sur des mots-clés d'essayer de refléter cela, mais ils vont le faire ? Peuvent-ils se permettre à, avec tant d'autres hors de là qui offrent haut parce que (a) elles don't savent le problème, ou (b) savent-elles que beaucoup plus qu'elles devraient, et they're capable employer la fraude de clic pour récupérer une partie de ce qui they're payant dehors ? Prendre les annonceurs AdWords qui croient que leurs résultats sont édulcorées par des clics incorrects. Bien sûr, ils savent qu'ils doivent abaisser enchère sur les mots clés pour essayer de réfléchir, mais vont-ils faire? Peuvent-ils se le permettre, avec tant d'autres à qui il offre haut parce que (a) ils ne connaissent pas le problème, ou (b) ils savent beaucoup plus qu'ils ne devraient, et ils sont en mesure d'utiliser fraude aux clics de récupérer Certains de ce qu'ils paient?
I don't savent les réponses -- ou même toutes les questions. Mais si ce problème est aussi mauvais qu'une certaine crainte, il pourrait par la suite mettre un cuir embouti important dans le modèle entier de revenu de Google's, si pas les affaires entières de pay-per-clic. J'arguerais du fait que l'explosion des fermes et des spamblogs de lien est évidence assez décente que le biz de clic-fraud est non seulement vivant et bien, mais également prospérité aux dépens de tous les nous. Excepté Google. Pour maintenant, quoi qu'il en soit. Je ne connais pas la réponse -- ou même toutes les questions. Mais si ce problème est aussi grave que certains le craignent, elle pourrait éventuellement mettre un majeur dans Google sertir l'ensemble du modèle de revenus, sinon la totalité du paiement par clic. Je dirais que l'explosion des exploitations et le lien est assez décent spamblogs preuve que la fraude cliquez biz est non seulement bien vivante, mais aussi prospère au détriment de nous tous. Sauf Google. Pour l'instant, de toute façon.
Aucuns mas ! Mas Non!
Si vous croyez que l'ordure situe hors de colporter là AdSense ADS sont le commerce honnête ou profitant de la fraude à grande échelle de clic, doute de there's peu dans mon esprit que we've a obtenu Google de remercier de lui. There's simplement aucune raison pour que les personnes installent ces emplacements s'ils pâte de peau de can't par l'intermédiaire du partage de revenu de troisième-main permettaient par le modèle d'affaires de Google's. Avec Yahoo ! et d'autres placent pour entrer sur la même gig, I don't pensent que we'll voient cette tendance diminuer. Que vous croyez ou non que les sites indésirables, il colporter annonces AdSense sont honnêtes ou capitaliser sur le commerce à grande échelle sur la fraude, il ya peu de doute dans mon esprit que nous avons à remercier Google pour cela. Il n'ya tout simplement pas de raison pour que les gens à mettre en place ces sites, s'ils ne peuvent pas parcourir la pâte par l'intermédiaire troisième main activé par le partage des revenus de Google en matière de modèle d'affaires. Avec Yahoo! Et d'autres pour obtenir la série sur le même concert, je ne pense pas que nous verrons cette tendance diminuera.
Je pense qui présage pour un retour aux vieux jours -- qui le blogosphere that's tellement rapidement dilué et coopté par ces shenanigans d'AdSense deviendra beaucoup moins important. En conséquence, les producteurs de base de données de confiance -- et certains soyez sans doute des blogs -- deviendront plus importants. Car ils réalisent la puissance de leur information, they'll soit beaucoup moins disposé à permettre à Google d'écrémer des dollars outre du contenu et de la réputation they've travaillés pour construire. Je pense que de bon augure pour un retour à l'époque -- que la blogosphère, afin que soit rapidement dilué et cooptés par ces entourloupettes AdSense deviendra beaucoup moins important. En conséquence, les fournisseurs d'information digne de confiance -- et certains vont sans doute être les blogs -- deviendront plus importants. Comme ils ont le pouvoir de réaliser leurs informations, ils seront beaucoup moins disposés à permettre à Google d'écrémer de dollars au large de la teneur et de la réputation qu'ils ont travaillé à construire.
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Conclusion : là encore, la pertinence de Google me semble nettement supérieure à celle de Yahoo, exactement comme pour la recherche, et pour le reste. Ceci explique cela...


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